Lauréats 2019

Pour ce troisième appel à projets, le Fonds de dotation CSL Behring pour la recherche a reçu 40 candidatures. Parmi ces demandes de bourses, 6 projets ont été sélectionnés sur des critères d’originalité, d’innovation et de pertinence technologique. Nous vous invitons à découvrir les projets lauréats ci-dessous.

Pour ce troisième appel à projets, le Fonds de dotation CSL Behring pour la recherche a reçu 40 candidatures. Parmi ces demandes de bourses, 6 projets ont été sélectionnés sur des critères d’originalité, d’innovation et de pertinence technologique. Nous vous invitons à découvrir les projets lauréats ci-dessous.

Guy GOROCHOV

Hôpital Pitié-Salpétrière, Paris : «L’étude d’anticorps thérapeutiques humains dérivés d’anticorps auto-immuns».

Bourse en Immunologie

Guy Gorochov est hématologue, immunologiste à Paris, il dirige actuellement une équipe de recherche en immunologie cellulaire et moléculaire des maladies chroniques inflammatoires à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Il a participé à l’élaboration des premières cellules CAR  T dirigées contre des cibles cancéreuses et a travaillé avec l’équipe de Greg Winter à Cambridge sur une stratégie de clonage d’anticorps.

Le projet qui a été retenu dans le cadre de ce Fonds de dotation CSL Behring pour la recherche est un travail qui consiste à transformer  des anticorps auto-immuns produits par les patients en anticorps thérapeutiques. Il est possible aujourd’hui d’inactiver ces anticorps agressifs tout en conservant leur capacité d’interaction pour en faire des anticorps bloquants de manière à ce que ces anticorps agressifs deviennent des anticorps thérapeutiques, et ainsi conduire à une médecine personnalisée. Certaines maladies rares neurologiques, rhumatismales ou maladies bulleuses cutanées liées à ces anticorps pourraient bénéficier de ces résultats.

Ce projet implique l’institut Imagine (l’institut des thérapies cellulaires et géniques d’Île de France), des collaborateurs cliniciens qui suivent ces patients atteints, dont notamment les neurologues de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière.

Guy GOROCHOV

Hôpital Pitié-Salpétrière, Paris : «L’étude d’anticorps thérapeutiques humains dérivés d’anticorps auto-immuns».

Bourse en Immunologie

Guy Gorochov est hématologue, immunologiste à Paris, il dirige actuellement une équipe de recherche en immunologie cellulaire et moléculaire des maladies chroniques inflammatoires à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Il a participé à l’élaboration des premières cellules CAR  T dirigées contre des cibles cancéreuses et a travaillé avec l’équipe de Greg Winter à Cambridge sur une stratégie de clonage d’anticorps.

Le projet qui a été retenu dans le cadre de ce Fonds de dotation CSL Behring pour la recherche est un travail qui consiste à transformer  des anticorps auto-immuns produits par les patients en anticorps thérapeutiques. Il est possible aujourd’hui d’inactiver ces anticorps agressifs tout en conservant leur capacité d’interaction pour en faire des anticorps bloquants de manière à ce que ces anticorps agressifs deviennent des anticorps thérapeutiques, et ainsi conduire à une médecine personnalisée. Certaines maladies rares neurologiques, rhumatismales ou maladies bulleuses cutanées liées à ces anticorps pourraient bénéficier de ces résultats.

Ce projet implique l’institut Imagine (l’institut des thérapies cellulaires et géniques d’Île de France), des collaborateurs cliniciens qui suivent ces patients atteints, dont notamment les neurologues de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière.

Sandra LE QUELLEC

Unité d’Hémostase Clinique, Hôpital Cardiologie Louis Pradel, Lyon : « L’étude des mécanismes d’allongement de la demi-vie des molécules de fusion à la sous-unité B du facteur XIII».

Bourse en Hémostase

Sandra Le Quellec est médecin, chercheuse en hématologie dans le service d’hémostase clinique des Hospices Civils de Lyon spécialisé dans le diagnostic et le suivi des pathologies hémorragiques et thrombotiques constitutionnelles et acquises.  Les travaux de recherche de Sandra Le Quellec portent principalement sur l’hémophilie B, maladie hémorragique, héréditaire, due à un déficit quantitatif ou qualitatif en facteur IX de la coagulation.

Le projet de recherche mené par l’équipe consiste à caractériser biologiquement une nouvelle molécule de facteur IX fusionnée à la sous-unité B du facteur XIII, ayant été récemment développée et brevetée, et présentant une demi-vie plus longue chez certains modèles animaux. La bourse octroyée par le Fonds de dotation CSL Behring pour la recherche permettra de continuer à étudier in vivo et in vitro les mécanismes d’allongement de la demi-vie de la molécule.

Le but de cette recherche est de proposer de nouvelles alternatives thérapeutiques pour l’hémophilie B, car l’allongement de la demi-vie du facteur IX permet d’espacer les injections chez les patients atteints d’hémophilie B, ce qui, à efficacité équivalente pour prévenir ou traiter un saignement, améliore leur qualité de vie.

Ce projet implique l’équipe d’accueil EA 4709-Hémostase et cancer, de Lyon.

Sandra LE QUELLEC

Unité d’Hémostase Clinique, Hôpital Cardiologie Louis Pradel, Lyon : « L’étude des mécanismes d’allongement de la demi-vie des molécules de fusion à la sous-unité B du facteur XIII».

Bourse en Hémostase

Sandra Le Quellec est médecin, chercheuse en hématologie dans le service d’hémostase clinique des Hospices Civils de Lyon spécialisé dans le diagnostic et le suivi des pathologies hémorragiques et thrombotiques constitutionnelles et acquises.  Les travaux de recherche de Sandra Le Quellec portent principalement sur l’hémophilie B, maladie hémorragique, héréditaire, due à un déficit quantitatif ou qualitatif en facteur IX de la coagulation.

Le projet de recherche mené par l’équipe consiste à caractériser biologiquement une nouvelle molécule de facteur IX fusionnée à la sous-unité B du facteur XIII, ayant été récemment développée et brevetée, et présentant une demi-vie plus longue chez certains modèles animaux. La bourse octroyée par le Fonds de dotation CSL Behring pour la recherche permettra de continuer à étudier in vivo et in vitro les mécanismes d’allongement de la demi-vie de la molécule.

Le but de cette recherche est de proposer de nouvelles alternatives thérapeutiques pour l’hémophilie B, car l’allongement de la demi-vie du facteur IX permet d’espacer les injections chez les patients atteints d’hémophilie B, ce qui, à efficacité équivalente pour prévenir ou traiter un saignement, améliore leur qualité de vie.

Ce projet implique l’équipe d’accueil EA 4709-Hémostase et cancer, de Lyon.

Alain MEYER

CHRU, Strasbourg : « Characterization of the mechanisms underlying perifascicular muscle fiber abnormalities in patients with dermatomyositis ».

Bourse en Immunologie

Alain Meyer est rhumatologue, MCUPH en physiologie, responsable de la prise en charge des patients atteints de myopathie inflammatoire au sein du Centre de Références des Maladies Auto-immunes Rares de Strasbourg.

Le projet retenu par le Fonds de dotation CSL Behring pour la recherche consiste à comprendre les mécanismes des anomalies des fibres musculaires périfasciculaires des patients atteints de dermatomyosite et plus précisément comment sont sous tendues la réponse Interféron de type 1 et les anomalies mitochondriales, deux anomalies des fibres périfasciculaires qui sont spécifiques de la dermatomyosite. A long terme, la compréhension de ces mécanismes pourra permettre d’améliorer la prise en charge des patients : l’identification des acteurs moléculaires pourrait servir de biomarqueurs diagnostiques, la mise en évidence des voies moléculaires pourrait permettre la mise au point de modèles (cellulaires et animaux) facilitant l’étude de cette pathologie etl’identification de nouvelles cibles thérapeutiques.

Ce projet implique l’équipe d’accueil EA 30.72 (directeur Bernard Geny), l’équipe Génomique fonctionnelle de l’Institut de Génétique et de Biologie Cellulaire et Moléculaire (IGBMC), UMR 7104, U954 (responsable Daniel Metzger), le Centre de Référence des Maladies Autoimmunes Rares de Strasbourg et l’Association Française contre les Myopathies (AFM).

Alain MEYER

CHRU, Strasbourg : « Characterization of the mechanisms underlying perifascicular muscle fiber abnormalities in patients with dermatomyositis ».

Bourse en Immunologie

Alain Meyer est rhumatologue, MCUPH en physiologie, responsable de la prise en charge des patients atteints de myopathie inflammatoire au sein du Centre de Références des Maladies Auto-immunes Rares de Strasbourg.

Le projet retenu par le Fonds de dotation CSL Behring pour la recherche consiste à comprendre les mécanismes des anomalies des fibres musculaires périfasciculaires des patients atteints de dermatomyosite et plus précisément comment sont sous tendues la réponse Interféron de type 1 et les anomalies mitochondriales, deux anomalies des fibres périfasciculaires qui sont spécifiques de la dermatomyosite. A long terme, la compréhension de ces mécanismes pourra permettre d’améliorer la prise en charge des patients : l’identification des acteurs moléculaires pourrait servir de biomarqueurs diagnostiques, la mise en évidence des voies moléculaires pourrait permettre la mise au point de modèles (cellulaires et animaux) facilitant l’étude de cette pathologie etl’identification de nouvelles cibles thérapeutiques.

Ce projet implique l’équipe d’accueil EA 30.72 (directeur Bernard Geny), l’équipe Génomique fonctionnelle de l’Institut de Génétique et de Biologie Cellulaire et Moléculaire (IGBMC), UMR 7104, U954 (responsable Daniel Metzger), le Centre de Référence des Maladies Autoimmunes Rares de Strasbourg et l’Association Française contre les Myopathies (AFM).

Loredana SAVEANU & Samira BENADDA

Faculté de Médecine Xavier Bichat, Paris : « Rôle des endosomes dans l’activation des récepteurs aux fragments Fc des immunoglobulines (FcyR) ».

Bourse en Immunologie

Loredana SAVEANU, de formation médecin, est chercheur immunologiste à l’Inserm à la faculté de médecine Xavier Bichat. Elle est chef d’équipe de recherche de ce projet depuis 2015, au Centre de Recherche sur l’Inflammation.

Samira BENADDA est ingénieure à l’Inserm depuis une douzaine d’années et est responsable d’une plateforme d’imagerie cellulaire au Centre de Recherche sur l’Inflammation. Depuis 2015, elle mène ce projet de recherche dans l’équipe du docteur Saveanu dans le cadre d’un doctorat.

Le projet qui a été retenu dans le cadre de ce Fonds de dotation CSL Behring pour la recherche est basé sur des résultats préliminaires qui ont montré que le récepteur au fragment Fc, RFc gamma 1 ou CD64, ne signalise pas seulement à la membrane mais aussi au niveau endosomal, et notamment dans des endosomes qui contiennent l’aminopeptidase IRAP (Insulin Responsive AminoPeptidase). Le premier objectif de ce projet est de comprendre par quelle voie endocytique le récepteur au fragment Fc arrive dans les endosomes IRAP. Le deuxième objectif est de connaître l’importance in vivo de cette signalisation au niveau endosomal lors de l’activation au récepteur au fragment Fc, notamment par des modèles de cytotoxicité dépendant des anticorps. A long terme ces recherches permettraient d’optimiser les thérapies basées sur des anticorps monoclonaux ou d’utiliser les protéines endosomales comme des biomarqueurs pour prédire l’efficacité de ces thérapies. Ce projet implique l’équipe « APreT : Présentation d’antigènes aux cellules T » du Centre de Recherche sur l’Inflammation.

Loredana SAVEANU & Samira BENADDA

Faculté de Médecine Xavier Bichat, Paris : « Rôle des endosomes dans l’activation des récepteurs aux fragments Fc des immunoglobulines (FcyR) ».

Bourse en Immunologie

Loredana SAVEANU, de formation médecin, est chercheur immunologiste à l’Inserm à la faculté de médecine Xavier Bichat. Elle est chef d’équipe de recherche de ce projet depuis 2015, au Centre de Recherche sur l’Inflammation.

Samira BENADDA est ingénieure à l’Inserm depuis une douzaine d’années et est responsable d’une plateforme d’imagerie cellulaire au Centre de Recherche sur l’Inflammation. Depuis 2015, elle mène ce projet de recherche dans l’équipe du docteur Saveanu dans le cadre d’un doctorat.

Le projet qui a été retenu dans le cadre de ce Fonds de dotation CSL Behring pour la recherche est basé sur des résultats préliminaires qui ont montré que le récepteur au fragment Fc, RFc gamma 1 ou CD64, ne signalise pas seulement à la membrane mais aussi au niveau endosomal, et notamment dans des endosomes qui contiennent l’aminopeptidase IRAP (Insulin Responsive AminoPeptidase). Le premier objectif de ce projet est de comprendre par quelle voie endocytique le récepteur au fragment Fc arrive dans les endosomes IRAP. Le deuxième objectif est de connaître l’importance in vivo de cette signalisation au niveau endosomal lors de l’activation au récepteur au fragment Fc, notamment par des modèles de cytotoxicité dépendant des anticorps. A long terme ces recherches permettraient d’optimiser les thérapies basées sur des anticorps monoclonaux ou d’utiliser les protéines endosomales comme des biomarqueurs pour prédire l’efficacité de ces thérapies. Ce projet implique l’équipe « APreT : Présentation d’antigènes aux cellules T » du Centre de Recherche sur l’Inflammation.

Renaud SNANOUDJ

Hôpital Foch, Suresnes : « Rôle des épitopes B HLA dans la réponse humorale allo-immune après transplantation rénale ».

Bourse en Immunologie

Renaud Snanoudj est néphrologue à l’Hôpital Foch (Suresnes), il travaille depuis une quinzaine d’années dans le domaine de la transplantation rénale. Le projet qui a été retenu dans le cadre de ce Fonds de dotation CSL Behring pour la recherche est l’étude de la compatibilité donneur / receveur à partir de nouveaux outils. Il s’agit notamment des outils bioinformatiques qui s’intéressent en particulier aux épitopes, petites séquences d’acides aminés de la molécule d’HLA, vraies cibles des anticorps fabriqués par le receveur. Cette recherche permettra de mieux comprendre quel est le rôle de ces épitopes dans le rejet de greffe. Renaud Snanoudj évoque « Une vision moderne de la compatibilité ». A terme, ces travaux visent à prédire les épisodes de rejet, à mieux identifier les patients les plus à risques de rejet humoral, voire à changer les règles d’attribution des donneurs d’organes.

Ce projet implique 3 centres de Transplantation : Suresnes, Nantes et Lyon. La bourse du Fonds de dotation CSL Behring pour la recherche va permettre d’avancer ces travaux dans de bonnes conditions grâce au financement d’examens immunologiques complémentaires (typages HLA, recherches d’anticorps anti HLA etc)

Renaud SNANOUDJ

Hôpital Foch, Suresnes : « Rôle des épitopes B HLA dans la réponse humorale allo-immune après transplantation rénale ».

Bourse en Immunologie

Renaud Snanoudj est néphrologue à l’Hôpital Foch (Suresnes), il travaille depuis une quinzaine d’années dans le domaine de la transplantation rénale. Le projet qui a été retenu dans le cadre de ce Fonds de dotation CSL Behring pour la recherche est l’étude de la compatibilité donneur / receveur à partir de nouveaux outils. Il s’agit notamment des outils bioinformatiques qui s’intéressent en particulier aux épitopes, petites séquences d’acides aminés de la molécule d’HLA, vraies cibles des anticorps fabriqués par le receveur. Cette recherche permettra de mieux comprendre quel est le rôle de ces épitopes dans le rejet de greffe. Renaud Snanoudj évoque « Une vision moderne de la compatibilité ». A terme, ces travaux visent à prédire les épisodes de rejet, à mieux identifier les patients les plus à risques de rejet humoral, voire à changer les règles d’attribution des donneurs d’organes.

Ce projet implique 3 centres de Transplantation : Suresnes, Nantes et Lyon. La bourse du Fonds de dotation CSL Behring pour la recherche va permettre d’avancer ces travaux dans de bonnes conditions grâce au financement d’examens immunologiques complémentaires (typages HLA, recherches d’anticorps anti HLA etc)